Archéologie

Cette rubrique constitue l’actualité du groupe de prospection pédestre archéologique qui arpente les champs du Haut-Pays d’Artois le samedi après-midi de novembre à fin mars.

Cette activité est ouverte à tous et ne nécessite pas de compétence particulière. Prévoyez toutefois d’être chaudement vêtus, bien chaussés et de vous munir de quelques sachets pour les trouvailles.

Cette chronique est rédigée par Guillaume PAQUES, notre animateur responsable des prospections. Retrouvez les chroniques des saisons précédentes :

Chronique de la saison de prospection 2015-2016 :

Samedi 14 novembre 2015 :

Reprise de nos sorties archéologiques annuelles par ce qui nous occupait à la fin de la saison dernière, à  savoir  les traces d’un possible chemin liant Thérouanne et Vieil-Hesdin, ou Hesdin/Marconne.

Notre but était de progresser des dernières maisons de Maisoncelle (où s’arrête net le chemin que avons suivi l’an passé) en direction du territoire de Rollancourt où l’un d’entre nous a localisé un nouveau site antique au lieu-dit « le Champ Vérin » (à quelques centaines de mètres d’un gros site antique déjà référencé dans la carte archéo au lieu-dit « le Temple »).
Cela nous faisait passer sur le territoire de Béalencourt.
A peine avions nous fait quelques pas dans le premier champ (lieu-dit « Les Terres de Monts ») que des tessons de céramique gallo-romaine pointaient le bout de leur nez… Céramique commune grise essentiellement, un tesson de vase de stockage à pâte grossière non tournée, une scorie. Pas de tuile ni de céramique d’importation.
Une trentaine de mètres plus loin d’autres tessons sont apparus, hélas en même temps qu’une ligne de gilets orange accompagnée de coups de feu… Nous allions à la rencontre d’une chasse privée !
Nous avons donc précipitamment battu en retraite.
Cela nous a obligé à prospecter au hasard, vers le nord alors que nous souhaitions aller au sud ! Nous sommes ainsi remontés jusqu’à la départementale 104, la belle route reliant Blangy à Ruisseauville et à la D 928. Pas grand chose à signaler si ce n’est, un peu avant la D 104, un bruit de fond antique vraiment très léger et deux très beaux grattoirs circulaires en parfait état.

Samedi 28 novembre 2015 :

Retour au lieu-dit « Les Terres de Monts » (Monts est un hameau de Béalencourt), là où nous avions dû stopper la semaine dernière pour ne pas interférer avec les chasseurs. Cela nous a permis de confirmer le site antique localisé la dernière fois. Sa surface est nettement plus importante que celle entrevue il y a 15 jours et le matériel est plus abondant et diversifié : des scories, de la sigillée, de la terra nigra, 1 monnaie (sesterce, très abîmé) et enfin 1 gros fragment de meule portative en poudingue (cf photo).

Nous avons poursuivi notre progression à travers champs, au jugé puisque notre chemin n’a pas d’existence physique à cet endroit. Et des traces d’une seconde occupation antique sont apparus 500 mètres plus loin. Pas évidente à repérer car dans un champ d’engrais vert… Les tessons sont très fragmentés et très érodés (terrain en pente, limons assez argileux donc acides, beaucoup de silex).

Finalement, nous sommes arrivés à la limite Béalencourt / Rollancourt, secteur qui nous est interdit le samedi en période de chasse (chasse commerciale toutes les semaines). Nous devrons donc patienter !
Comme il restait un peu de temps nous en avons profité pour revenir à l’entrée de Maisoncelle, au niveau du monument commémoratif de la bataille d’Azincourt, sur une parcelle non prospectable la saison dernière. Un gros site est apparu, livrant beaucoup de céramique d’importation, des fragments de tuile et un col de bouteille en verre.

Dimanche 20 décembre 2015 :

C’est donc un dimanche matin que nous avons pu mettre à profit pour terminer nos prospections sur le secteur de Béalencourt/Rollancourt, une des options pour notre chemin antique partant de Thérouanne avant qu’il ne descende (et ne se perde…) dans la vallée de la Ternoise.

Le secteur balayé est celui du lieu-dit « le Champ Vérin » , une langue de plateau encadrée de deux vallées, celle de la Ternoise au sud, et une profonde vallée sèche, orientée nord-est / sud-ouest qui rejoint la Ternoise à Auchy-les-Hesdin.
Cela délimite un grand triangle assez plat dont la majeure partie était encore en forêt au début du 19ème siècle. Pourtant, cet espace a été mis en valeur anciennement puisqu’une occupation antique est référencée dans la carte archéologique (lieu-dit « le Temple ») et une seconde a été repérée il y a quelques mois par l’un d’entre nous (lieu-dit « le Champ Vérin »).

Nos arpentages nous ont permis de pointer plusieurs sites :
– 3 spots livrant des éclats de taille, des percuteurs, des silex brûlés, donc des indices d’une occupation ou d’une activité au néolithique ou à l’Age du Bronze

– 2 spots livrant les habituels restes céramique traduisant une présence à l’époque gallo-romaine : fragments de tuile, tessons de céramique commune, sigillée…; ils s’ajoutent donc aux 2 déjà connus

A noter qu’un espace central assez conséquent est malheureusement resté inaccessible (engrais vert) mais 3 de nos sites antiques sont alignés dans l’axe de notre chemin supposé ce qui nous permet de penser que nous sommes peut-être toujours sur la bonne piste.

La difficulté est que nous sommes maintenant en contact avec les premières habitations du village de Rollancourt. Pour la continuation du chemin il y a 2 solutions :

– léger virage à gauche, descente dans la vallée de la Ternoise, plus aucune possibilité de suivi archéo

– ou poursuite sur le rebord du plateau jusque Auchy-les-Hesdin

Cette seconde option sera explorée mais hors du cadre de ce groupe dans la mesure où, avec avec ces villages de Rollancourt, Auchy-les-Hesdin, Vieil-Hesdin, nous sommes sortis de la zone d’action théorique du Comité d’Histoire.

Samedi 16 janvier 2016 :

Cette fois nous nous sommes retrouvés sur le territoire de Bomy, c’est à dire à l’autre extrêmité de notre chemin, à peu de distance de Thérouanne. Bomy (village + 3 hameaux) est installé en fond de vallée, aux sources de la rivière Laquette et  possède un riche patrimoine archéologique (citons notamment des fours de potiers découverts dans les années 30 à quelques mètres de l’église).
Notre objectif  était de faire un premier repérage dans ce secteur important. En effet, depuis Verchin et jusqu’à la plaine d’Hézecques/Lisbourg notre chemin est encore assez visible et relativement assuré dans son tracé,  mais ce n’est plus le cas ensuite. Il semble pouvoir suivre 4 directions, l’une passant par le hameau de Groeuppe puis par le centre de Bomy, le 2ème arrivant directement à Bomy, le 3ème passant par le hameau de Rupigny et le dernier passant par le hameau de Pétigny (via Ecouflans).
En se fondant sur plusieurs principes (pas toujours très scientifiques…) il nous a semblé préférable d’explorer d’abord les hypothèses 1 et 4. Le problème du premier itinéraire est qu’il passe essentiellement entre des prairies… Nous avons donc choisi de faire un coup de sonde le long du chemin n° 4, en partant du terrain de foot de la commune (lieu-dit « la Griffonnerie » où ont été ramassés pas mal de silex taillés). L’intérêt de ce chemin c’est qu’il reste très longtemps sur les lignes de crête et qu’il contourne la vallée de la Laquette, évitant ainsi un passage à gué ou un contournement de ce cours d’eau en fond de vallée. Il passe également par deux chapelles.

Nous avons effectivement localisé un site antique inédit,  matérialisé par une belle concentration de céramique, bien délimitée et sur une surface très restreinte. La proximité de Thérouanne se fait peut-être sentir car de la céramique à pâte claire, blanche ou beige, apparaît sur ce site alors que nous n’en avions jamais ramassé jusqu’alors.
A noter également la présence, au même endroit, d’une concentration importante de fragments de ce qui ressemble à des tuiles modernes ou contemporaines, à ceci près qu’elles sont de couleur grise/noire. Nous n’avons jamais vu ce genre de terre cuite et en ignorons la fonction et évidemment la datation. Sont-elle en rapport avec notre site gallo-romain ? Enfin, un fragment de hache polie et divers éclats de débitage diffus complètent notre ramassage.

Samedi 23 janvier 2016 :

Prospection très bizarre que celle de ce samedi 23 janvier, effectuée toute la journée dans un épais brouillard qui masquait tous les repères…

Le matin nous sommes revenus sur la plaine d’Hézecques (lieux-dits Chemin de Thérouanne, Chemin Vert, la Justice) afin d’essayer de combler encore quelques lacunes et tâcher de nous amener à privilégier tel ou tel des 4 chemins évoqués dans le § précédent.
Deux nouveaux petits spots gallo-romains ont été localisés, mais il s’agit plus d’indices céramique que de traces franches d’une occupation.

L’après-midi nous avons arpenté une bonne partie du chemin n°2 (chemin qui part du silo agricole à la sortie de Beaumetz-le-Aire quand on va vers Ecouflan). Rien à signaler.
Puis nous avons été nous rendre compte d’une belle occupation signalée par un habitant du village, le long du chemin n°4, à hauteur de la petite vierge. Effectivement les artefacts sont nombreux et variés et ce qui frappe c’est leurs dimensions, beaucoup plus importantes qu’à l’accoutumée.

Ces deux sorties sur le territoire de Bomy nous aurons permis de prendre conscience qu’il y a du pain sur la planche à cet endroit. La taille importante de cette commune, sa topographie très particulière, sa proximité avec Thérouanne et sa richesse archéologique se conjuguent pour nous inviter à prendre notre temps et donc plutôt à programmer une série de prospections spécifiquement sur Bomy l’année prochaine.

Car nous sommes déjà à ½ saison et il est maintenant grand-temps pour nous d’aller passer le reste de la saison sur le secteur de Licques, dans la haute vallée de la Hem. Il y a là plusieurs villages qui viennent de rejoindre le canton de Lumbres et le Comité d’Histoire y mène une action d’inventaire du patrimoine à laquelle le groupe peut apporter sa petite contribution.

Pour commencer nous allons nous efforcer d’aller localiser précisément les quelques sites qui apparaissent dans la bibliographie. Un état des lieux des connaissances archéologiques du secteur a en effet été réalisé et présenté au public lors de la journée d’étude sur la haute Hem le 12 décembre dernier (journée des « causeries » historiques organisée par le Comité d’Histoire du Haut-Pays).
La haute Hem a ceci d’intéressant qu’elle va nous permettre d’allonger notre saison de prospection. En effet, c’est un territoire de mottes et tumulus en tous genres, certains dans les prairies, d’autres en forêt et donc on peut espérer travailler « hors saison ». C’est aussi un territoire frontière, abondamment fréquenté par les troupes armées aux époques médiévales et modernes ce qui peut nous donner un possible patrimoine souterrain de refuge. Là aussi, on peut travailler « hors saison ».

Samedi 06 février 2016 :

La première sortie sur la haute vallée de la Hem a pu se dérouler sans encombre, à Bonningues-les-Ardres, dans les parcelles le long de la D 225 qui mène au village de Quercamps, via la forêt de Tournehem. Lieux-dits l’Epine et la Tombe, toponymes assez fréquemment associés à une occupation antique.
Un bien bel endroit. La vue est superbe sur les coteaux calcaires environnants, notamment sur celui qui porte la chapelle dite « Saint Louis » de Guémy.

Et les trouvailles ont été au rendez-vous. Cela a commencé presque immédiatement et ne s’est jamais vraiment arrêté sur les 500 mètres de linéaire que nous avons réussi à couvrir. Sont concernés :
– le Néolithique avec un grand nombre d’éclats, d’outils (grattoir, hache polie, microlithes, percuteurs) et de très nombreux silex brûlés; deux zones s’individualisent peut-être même si le ramassage ne s’est jamais vraiment arrêté
– la période romaine avec un beau fragment de tegula et quelques tessons bien caractéristiques; tout cela a été découvert en fin de prospection, l’épicentre de l’occupation reste donc à définir
– la période médiévale avec de nombreux tessons gris-clair, sans glaçure
– enfin, la paléométallurgie avec, sur toute la surface arpentée, de nombreuses scories de réduction du minerai de fer et surtout quelques nodules qui semblent bien être de la limonite, c’est à dire la matière première ayant servi pour la réduction

Ce secteur présente donc un fort potentiel, d’autant que nous n’avons pas couvert une très grande surface.
La découverte de ce qui semble être une occupation médiévale est très rare et mérite d’être mieux caractérisée en particulier en allant prospecter de l’autre côté de la D 225.
La mise en évidence des restes d’une activité de paléométallurgie, associée à des nodules de limonite est également une franche surprise, surtout en fond de vallée. Il faut impérativement se concentrer là-dessus car cela pourrait bien constituer une piste d’explication pour toutes les structures « énigmatiques » (trous, bosses, pseudo-tumulus) présentes en grand nombre dans plusieurs secteurs de la forêt de Tournehem, qui se trouve à peine à 1km de là…

Samedi 20 février 2016 :

Séance annulée en raison de la pluie…
Le dimanche 21 février, une accalmie suffisamment longue a permis d’aller jeter un œil de l’autre côté de la D 225, à hauteur du site médiéval repéré le 06 février. Pas de céramique à signaler, nous avons donc probablement les vestiges d’un habitat isolé comme il y en a tant dans ce secteur. En revanche nous pu noter qu’il y a encore du silex taillé de ce côté. Il y a vraiment des pièces de qualité, la taille est fine et propre.

Du côté du possible site antique (jonction entre les lieux-dits « l’Epine » et « la Tombe ») nous n’avons pas réussi à localiser une implantation bien définie. Uniquement quelques tessons de céramique de tradition gauloise (pâte non tournée, friable, à dégraissant chamotté). En revanche c’est bien au même endroit que l’on note une forte concentration de scories de réduction du minerai de fer, accompagnées de plusieurs nodules de limonite. On peut donc évoquer un lien probable entre les deux. Sans plus pour l’instant.
Enfin, le reste des parcelles du lieu-dit « la Tombe » n’a pas donné grand-chose, si ce n’est des silex brûlés et quelques scories éparses.

Samedi 12 mars 2016 :

 Nous étions à Clerques ce samedi 12 mars 2016.
Le temps était clément et nous avons pu balayer une large zone allant globalement de l’église de Clerques jusqu’aux ruines de la ferme du Fertin. Secteur du « Bas Vendal ».

Le but était de retrouver les traces de spots néolithiques mentionnés par Dom Boutry dans les années 60-70. Il en mentionne 2 sur ce secteur, ainsi que des « tumulus » avec présence de sigillée.

Nous avons pu collecter quelques silex brûlés et quelques gros éclats de taille à peu près à l’un des endroits évoqués par Dom Boutry. Eclats recouverts d’une épaisse patine blanchâtre peut-être liée au sol très crayeux de l’endroit.

A part cela, rien d’autre, ni lithique, ni gallo-romain et encore moins de tumulus ou de sigillée !

Par contre toute la plaine livre des nodules de limonite, en grande quantité et parfois de grandes dimensions.

Enfin, sur une zone assez bien délimitée nous avons remarqué de nombreux fragments de terre cuite route, plus épais que des tuiles, moins épais que des briques, à peu près de l’épaisseur de carreaux de pavement mais certains fragments présentent un rebord. Bref, on ne sait pas ce que c’est !
C’est assez récent semble-t-il, période moderne ou contemporaine. Comme c’est à peu près en face de la ferme du Fertin, qui était une seigneurie au Moyen-Age, il s’agit peut-être d’une activité en rapport avec ce lieu. Peut-être les historiens du Comité auront-ils des infos à ce sujet.

Samedi 19 mars 2016 :

Ce samedi 19 mars nous avons arpenté une vaste zone jouxtant les maisons du hameau du Poirier, commune d’Audrehem. Le toponyme « la Pierre » était intéressant mais il s’agissait également de procéder à un test sur une zone au centre de la vallée de la Hem, bien éloignée des coteaux crayeux qui nous avions prospecté les 2 séances précédentes. La comparaison nous paraissait importante à faire.
Côté terrain, nous avions une série d’ondulations assez douces faisant alterner des zones d’argile à silex sur les parties hautes et des zones basses plus limoneuses (colmatées).

Ce fut au final une séance assez décevante. Un peu de tout mais rien de vraiment marqué : quelques nodules de limonite, petits et très épars, cantonnés aux zones les plus élevées, dans l’argile à silex. Quelques scories de réduction mais sans avoir pu pointer la moindre concentration. Un petit spot de silex brûlés sans éclat de débitage (à l’exception d’une belle lame tout de même) et à l’inverse, un tout petit spot d’éclats de débitage sans silex brûlés !
Bref, un bruit de fond très dicret mais rien de vraiment flagrant.

Samedi 26 mars 2016 :

Ce samedi 26 mars nous étions à Surques où nous cherchions les traces d’une motte féodale arasée en 1975, juchée sur une petite hauteur, au lieu-dit « le Mouflon » (cote 140, qui domine bien la plaine qui est à 90 m d’altitude). Nous sommes à 600 mètres à vol d’oiseau du manoir de Brugnobois que l’on discerne très bien en contrebas. L’orientation est parfaite, protégée des vents dominants et exposée au maximum au soleil.
Côté artefacts nous avons pu ramasser de nombreux tessons de céramique médiévale accompagnés de fragments de tuiles et de quelques scories de forge. Datation plutôt fin Moyen-Age et plus franchement début époque moderne pour certains tessons de céramique à pâte grésée.
Cela démarre du petit chemin qui fait le tour de la butte du Mouflon et cela tend à se densifier plus on monte vers le sommet, la parcelle sommitale n’étant malheureusement pas prospectable cette année.
Plus rien n’est visible en terme de micro-relief mais on peut raisonnablement estimer que nous avons localisé le site ou alors que nous n’en sommes vraiment pas loin…

Il nous a été également permis de prospecter toute la plaine séparant la butte du Mouflon de l’église de Surques (lieux-dits « les Bancs » et « les Croisettes »). Là encore nous avons noté à plusieurs endroits des concentrations anormales de tessons médiévaux ou modernes. L’examen du cadastre napoléonien de Surques fait apparaître l’extrême dispersion de l’habitat pour cette commune. Dispersion encore importante aujourd’hui mais qui semble bien supérieure au début du 19ème siècle. Il est donc possible que cette plaine au pied de la butte du Mouflon, très bien exposée, ait été occupée à la fin du Moyen-Age ou au début de l’époque moderne.

Cette séance clôture notre saison 2015-2016 pour ce qui est de l’arpentage dans les parcelles cultivées. Nous allons maintenant nous tourner vers quelques explorations en milieu forestier et quelques recherches d’éventuelles cavités souterraines dans les coteaux crayeux du secteur.