Dohem & Maisnil. Patrimoine naturel et bâti. Agrandir

Dohem & Maisnil. Patrimoine naturel et bâti.

par Sophie Léger.

Catalogue d'exposition des Journées Européennes des 19-20 septembre 2009

100 p., ill. N & B, couv. coul. -

Format 21 x 29,7 cm.

Plus de détails

Disponibilité : Ce produit n'est plus en stock


Prévenez-moi lorsque le produit est disponible

12,00 €

Dans tous les esprits, le nom de Dohem est associé au pensionnat qui a fait la réputation de la commune. Il y eut en fait plusieurs pensionnats qui ont revêtu des enseignements très divers : un petit séminaire, une école de garçons puis de filles, le pensionnat de Justine Fiolet, un cours normal d'instituteurs et d'institutrices, auxquels il faut ajouter les pensionnaires de l'orphelinat. A ces institutions privées, s'ajoutent deux écoles publiques, celle du bourg et celle du hameau de Maisnil. Ce patrimoine éducatif n'est pas le seul qui soit d'importance dans la commune : on compte aussi de nombreux édifices cultuels, l'église Saint-Omer et neuf chapelles dont il en demeure six aujourd'hui.

Tout au long du XIXe siècle, des familles de notables ont régné sur la vie municipale et paroissiale, et le village conserve encore quelques grandes demeures, en pierre blanche, ou pierre et brique. Parmi celles-ci figurent le château, mais aussi l'étude notariale, dont les propriétaires ont sollicité et rendu possible la création d'un bureau de poste, nécessaire à leur travail mais aussi aux nombreux pensionnaires de la commune. La présence de cette communauté distincte de celle villageoise a par ailleurs fortement compliqué la tâche lors des recensements de population.

Enfin, si la majeure partie du patrimoine actuel date des deux derniers siècles, le territoire conserve tout de même les traces d'un passé plus ancien, notamment dans sa toponymie : le lieu-dit Au moulin rappelle l'activité d'un moulin à vent bâti en 1742, de même que Les carrières indiquent une industrie d'extraction déjà attestée aux XVIe et XVIIe siècles. Beaucoup plus ancienne encore, une motte boisée, située sur un des points culminants du village, témoigne de la présence de seigneurs au XIIe siècle.